Monsieur le greffier de la Cour européenne
des droits de l'homme
F-67075 Strasbourg CEDEX France
(à l'attention de quiconque pourrait s'occuper de
cette note)
Je, soussigné Ioan Rosca,
citoyen roumain résidant au Canada, chercheur multidisciplinaire, ayant
l'adresse de correspondance en Roumanie à [] (et préférant la
correspondance par email à ioan_rosca@yahoo.com), auteur de la plainte envoyée
à la Cour européenne des droits de l'homme le 13.08.2012 (et confirmée à
21.08.2012, avec le numéro RN 948746754RO) je vous prie de m'aider à trouver
les meilleures conditions pour que je puisse défendre une cause de grand
intérêt pour l'humanité… du peuple roumain.
Etant donné le contenu de
ma requête (qui réclame la façon de laquelle j'ai été traité par le régime au
pouvoir en Roumanie, pour avoir essayé de l'empêcher à continuer et dissimuler un génocide) les dispositions du
règlement de la Cour, qui donne aux fonctionnaires roumains la possibilité de
filtrer les dossiers déclarés admissibles,
ne semblent pas adéquates au traitement juste de mon cas, car il est
évident qu'en présumant la neutralité des agents d'un régime que je dénonce
comme criminel, on se prononce dès le debout contre la vérité que je me propose
de prouver.
Supposons que la seule
raison d'envoyer initialement une telle requête vers des vérificateurs roumains
de l'admissibilité est pragmatique: dépasser les barrières linguistiques. Je
précise alors que je suis aussi citoyen canadien, résidant à Montréal et vivant
en français, donc j'ai le droit d'utiliser cette langue.
1. Je vous demande donc de prendre des
mesures pour que la décision de l'admissibilité de mon dossier ne soit pas
influencée par des fonctionnaires roumains, donc pour que la communication et
l'analyse se déroulent en français
Il reste le problème des nombreux documents à
observer, auxquels j'ai fait référence
dans ma requête, en signalant dans l'annexe que je la compléterai sous
peu avec des copies des originaux roumains et des
traductions (car la "justice" roumaine, en éludant ses lois,
s'arrange pour que les motivations des décisions définitives soient émises
quelques jours après le délai CEDH de 6 mois). Il s'agit d'un grand nombre de
pages pertinentes (à cause de l'ampleur de la cause) et je ne peux pas me
permettre de recourir aux services coûteux d'un traducteur assermenté, d'autant
plus que je peux traduire mieux, en comprenant bien la sémantique spécifique
des textes, majoritairement écrits par moi, ou comme réponse à mes
requêtes.
Je considère que la solution suivante, serait
adaptée à mon cas:
2a. Je vous envoie mes propres traductions pour une sélection des plus
importants documents, avec ma signature sur la déclaration de conformité à
l'originel en roumain, dont j'attache une copie ou/et un lien vers l'adresse
Internet un il est exposé publiquement.
2b. Pour le reste des documents, je place dans l'annexe une note courte en
français, expliquant leur contenu, de façon que la cour puisse saisir s'il
serait utile qu'ils soient traduits, par moi ou par quelqu'un d'autre.
Si on ne peut pas comprendre/accepter les
propositions 1 et 2, je voudrais expliquer ma situation et chercher une autre
solution lors d'une audience, avant que des fonctionnaires roumains puissent
enterrer le dossier que je serais obligé de compléter en roumain.
Ioan Rosca,
3.12.2012