M

MAAJE, Cristina. Née à Tomnatic, commune Lovrin - département Timis. Enlevée par la NKVD et déportée le 15 janvier 1945 en URSS dans un camp de travail forcé (le bassin carbonifère Donbass). Morte pendant la déportation.

 

MACA. Médecin. Fusillé en 1961 sur la ligne de frontière au moment où il tentait de passer clandestinement en Yougoslavie.

 

MACA, Andrei. De Bucarest. Arrêté. Condamné à un an de travail forcé dans un camp (Décision du Ministère des Affaires Internes n° 444/27 septembre 1951).

 

MACA, Victoria. De Constanta. Domicile forcé en Baragan, pendant 4 ans, à partir de 1951.

 

MACAHON, Toma.

Né le 30 juin 1921 dans la commune de Frumusica - Botosani. Ingénieur en chef du rayon sylvicole de Tazlau - Neamt. Arrêté en 1948. Condamné par le Tribunal Militaire de Iassy à 6 ans de prison. Détenu aux pénitenciers de Suceava, Jilava et Aiud.

 

MACALIK, Victor I. Né le 1er mars 1890 à Sibiu. Arrêté en 1951. Mort dans le pénitencier de Hunedoara, en 1953.

 

MACARENCO, Nicolae. Arrêté en 1948 sous l’accusation d’espionnage (à l’âge de 17 ans). Enquêté au siège de la Securitate de même que, pendant sa détention, au pénitencier de Jilava.

 

MACARIAN, Macarie T. Né le 25 novembre 1900 en Bessarabie. réfugié en Roumanie. Arrêté le 31 décembre 1949 pour tentative de passage frauduleux de la frontière en Yougoslavie. Tué pendant l’enquête, en 1950.

 

MACARIE, Ana. Arrêtée en 1950. Enquêtée par le MAI. Jugée avec le « lot » des prêtres catholiques. Condamnée par le Tribunal Militaire de Bucarest à 25 ans de travail forcé (sentence 104/15 février 1952). Détenue aux pénitenciers de jilava, Mislea et Miercurea-Ciuc.

 

MACARIE, Ana. Née en 1907. V. MACARIE, Andrei C.

 

MACARIE, Andrei C. Né en 1884. De Bessarabie (commune Carpinis, rayon Hancesti). Paysan aisé. Déporté dans les camps de Sibérie (Tiumen) avec sa femme (Ana) et sa fille (Domnica), le 6 juillet 1949.

 

MACARIE, Augustin. Sous-lieutenant de marine. Arrêté. Condamné. Détention dans les pénitenciers de Jilava, Baia Sprie et Codlea (1958).

 

MACARIE, Augustin. De Reghin. Arrêté en 1955. Condamné à la prison. Détenu, entre autres, au pénitencier de Gherla.

 

MACARIE, Domnica A. Née en 1937. V. MACARIE, Andrei C.

 

MACARIE, Elena Nuti. Arrêtée, condamnée à la prison. En 1951 elle est détenue au pénitencier de Mislea.

MACARIE, Feodosia. Née en 1902. V. MACARIE, Ion.

 

MACARIE, Ion. Né en 1899. De Bessarabie (commune Carpinis - Hincesti). Paysan aisé. Déporté dans les camps de Sibérie (Tiumen) avec sa femme (Feodosia) et son fils (Leonida), le 7 juillet 1949.

 

MACARIE, Ion Onu. De Brezoi - Vilcea. Arrêté. Condamné à la prison. Détenu aux pénitenciers de Craiova et Jilava, entre autres.

 

MACARIE, Leonida I. Né en 1933. V. MACARIE, Ion.


MACARIE, Sergiu.

Né en 1921, dans la commune Tifesti - Vrancea. Etablià Bucarest. Avocat. Membre du PNT (Parti National Paysan), membre du bureau de direction de l’organisation de la jeunesse au niveau national.

Arrêté le 7 novembre 1945. Libéré. Il continue son activité de membre du PNT même après le procès Maniu - Mihalache.

Arrêté à nouveau le 2 décembre 1947. Jugé dans le « lot » d’environ cent personnes, dont faisaient partie Ion Diaconescu, Nicolae Adamescu et Ion Puiu. Condamné à cinq ans de prison. Détenu dans les pénitenciers du MAI, de Jilava, Vacaresti, Aiud et dans le camp de Peninsula où il a réussi à rendre services aux autres détenus en leur procurant des médicaments, des aliments et des renseignements. Après 1989 il est devenu le trésorier du PNT et se fait élire député.

 

MACARIE, Tudor. Officier, spécialiste en hydravions.  Fusillé par les soldats soviétiques dans la commune Adamclisi - Constanta, le 14 septembre 1944.

 

MACARIE, Victor. Docteur en théologie. Prréposé à Blaj - Alba. En 1940 il proteste contre le s accords de juin de Vienne. Arrêté en octobre 1948.

 

MACARIE - MOLDOVAN, Ana. Arrêtée en 1950. Enquêtée au Ministère de l’Intérieur. Jugée dans le « lot » des prêtres catholiques. Condamnée par le Tribunal Militaire de Bucarest à 25 ans de travail forcé (sentence 104/15 février 1952). Détenue dans les pénitenciers de Jilava, Mislea et Miercurea-Ciuc.

 

MACAROV. Ingénieur.Arrêté . Condamné à la prison. On a signalé sa présence dans les pénitenciers de Jilava et Aiud.

 

MACAROV, Aculina. Née en 1910 (v. MACAROV Ivan M).

 

MACAROV, Evdochia I. Née en 1935 (v. MACAROV Ivan M).

 

MACAROV, Gheorghe. De  Bessarabie. Déportée dans les goulags de Sibérie, le 6 juillet 1949.

 

MACAROV, Ivan I. Né en 1937. (V. MACAROV Ivan M).

 

MACAROV Ivan M. en 1897. De Bessarabie (Cunicea, département Camenca). Paysan aisé.Déporté dans les goulags de Sibérie (Kurgan), avec sa femme (Aculina) et avec ses enfants (Evdochia et Ivan), le 6 juillet 1949.

 

MACAU, Maria. De Constanta.Domicile forcé en Baragan, à partir du 18 juin 1951.

 

MACEA, Nicolae V. Né le 30 juillet 1904 à Misleanu-Ialomita. A vécu à Constanta. Arrêté le 15 août 1953. Il est mort dans le goulag de Capul Midia, le 18 septembre 1953.

 

MACEAC, Marin. Né le 1er octobre 1888 dans le village de Belic, commune Ion Corvin - Constanta. Membre du Parti National Paysan (PNT). Arrêté le 24 mars 1954. Torturé pendant l’enquête par la Securitate de Constanta. Condamné par le Tribunal Militaire de Constanta à 5 ans de prison.

 

MACELODEAN, Miriana. Née le 6 janvier 1948 à Denta - Timis.Domicile forcé dans le village de Latesti, commune Burdusani - Ialomita, à partir du 8 juin 1951.

 

MACEDONEANU.  Prêtre. Arrêté en 1959. Il est mort dans le goulag Ostrov, le 27 novembre 1959.

 

MACHATA, Elisabeta. Née le 1915 à Satchinez - Timis. Enlevée par la NKVD et déportée en URSS dans un camp de travail forcé (le bassin carbonifère de Donbass), le 15 janvier. Morte pendant la déportation.

 

MACHEDON, Alexandra. Née en 1930 (v. MACHEDON, Vera A.).

 

MACHEDON, Alexei I. Né en 1945 (v. MACHEDON, Iacob C.).

 

MACHEDON, Constantin C. Né en 1912. Paysan. Arrêté en 1951. Mort pendant l’enquête, en 1952.

 

MACHEDON, Dan. Ingénieur. Arrêté en 1956, en automne. Torturé pendant l’enquête menée par la Securitate (capitaine Gheorghe Enoiu). Jugé avec le groupe dont faisaient partie Mihai Grama, Demostene Antonescu entre autres. Condamné à la prison pour ommission de dénonciation et favoritisme. Détenu dans les pénitenciers Jilava, Gherla et dans les camps de travail forcé au Danube.

 

MACHEDON, Ecaterina. Née en 1912 (v. MACHEDON Iacob C.).

 

MACHEDON, Elisabeta. V. MACHEDON Gheorghe A.

 

MACHEDON, Fiodor. Né en 1932 (v. MACHEDON Vera A.).

 

MACHEDON, Gheorghe A. Né en 1888. De Bessarabie (Zgurita - Dochia). Membre du Parti National Paysan Chétien (PNTC). Arrêté par la NKVD en 1949 sous l’accusation de collaboration avec les autorités roumaines. Condamné à 5 ans de travail forcé. Détenu dans les camps de Sibérie (Kurgan). Sa femme, Elisabeta, a été déportée séparément dans la même région sans autre raison que celle d’être épouse d’un détenu politique.

 

MACHEDON, Iacob C. Né en 1884. De Bessarabie ( Radeni - Calarasi). Arrêté par la NKVD en 1949 sous l’accusation de collaboration avec les autorités roumaines. Déporté dans les camps de Sibérie (Kurgan) avec sa femme, Ecaterina, et ses enfants, Alexei et Vasile.

 

MACHEDON, Mihai Gh. Né le 9 mars 1902 à Breaza - Prahova. Mécanicien. Arrêté en 1952. Meurt dans le camp de travail forcé de Capul Midia, le 10 février 1953.

 

MACHEDON, Pavel I. Né en 1898. De Bessarabie (la ville de Causeni). Arrêté par la NKVD en 1948. Condamné à 7 ans de travail forcé. Détenu dans les camps de travail forcé de Sibérie.

 

MACHEDON, Petru Gh. Né en 1907. De Bessarabie (commune Saiti - rayon Causeni). Maire de commune. Arrêté en 1945. Condamné à 20 ans de travail forcé. Détenu aux mines de cuivre de Djezkazgan.

 

MACHEDON, Vasile I. Né en 1948 (v. MACHEDON Iacob C.).

 

MACHEDON, Vera A. Née en 1905. De Bessarabie (commune Saiti - rayon Causeni). Paysanne aisée. Déportée aux camps de Sibérie (Tiumen), avec ses enfants, Alexandra et Fiodor.

 

MACICI, Ileana (née DOBO).

Née le 2 février 1913 à Orastie - Hunedoara, dans une famille ancienne de Transylvanie (sa mère était la petite-fille de Avram Iancu, et son père un des descendants d’un prince de Transylvanie). L’épouse du général Nicolae Macici. Après l’arrestation de son mari elle est évacuée de sa maison, avec son fils âgé de 10 ans. Tous ses biens sont confisqués. Elle trouve refuge chez ses parents mais, après la mort de son père, sa mère est évacuée de la maison et chassée de la ville en tant que parent d’un détenu politique. Dépourvue de toutes ressources matérielles, de maison et sans aucune possibilité de trouver un travail, Ileana Macici se voit refuser aussi le droit d’assister au procès de son mari : le jour du procès, pendant qu’elle montait l’escalier du tribunal pour se rendre à la salle des séances, elle est  arrêtée de force par une camarade assesseur populaire qui la gifle et lui interdit l’entrée au Tribunal Populaire, en tant qu’épouse d’un « criminel de guerre ». Elle se réfugie chez sa sœur et accepte, pour pouvoir élever son fils, de faire des travaux non qualifiés épuisants : sur un chantier de construction,  ouvrière dans une coopérative, dans une société dont l’activité est l’élevage des souris, nécessaires aux expériences de laboratoire de l’Institut Pasteur, femme de ménage dans une maison particulière, chargeur-déchargeur à l’entreprise « Eprubeta », ouvrière dans la même entreprise et enfin fonctionnaire, au moment où l’on constate qu’elle sait écrire. Si elle a changé si fréquemment de lieu de travail c’est parce qu’elle était licenciée à chaque fois que l’on apprenait qu’elle avait un lien de parenté avec un « criminel de guerre ». Son fils a été exclu de l’école et interdit de passer le baccalauréat. Il s’est fait embaucher par SOVROM en tant que travailleur non qualifié. Il a terminé une école technique de topométrie et ultérieurement il a réussi à devenir étudiant aux cours du soir à la Faculté de Constructions.

 

MACICI, Nicolae.

Né le 7 novembre 1886 à Craiova - Dolj. Ecole Militaire d’officiers à Metz, France, et différents stages dans des unités militaires allemandes. Combattant de la Première Guerre Mondiale (Marasesti, Marasti etc), grièvement blessé (il perd son œil droit). Il s’est vu décerner les distinctions de Chevalier de l’Ordre « Mihai Viteazul » et de la «Couronne de la Roumanie ». En 1939 il a été nommé commandant du Deuxième Corps d’Armée, en 1941 commandant de la Première Armée roumaine et en 1942 il est devenu général de corps d’armée. Le 24 août 1944 il est désigné à la coordination de la libération du Banat et de la Transylvanie contre les troupes allemandes.

Le 12 février 1945 il a été convoqué à Bucarest, arrêté et jugé injustement dans le  procès des « criminels de guerre roumains », accusé d’avoir été impliqué dans les événements d’Odessa, après l’attentat du 22 octobre 1941. En réalité, le général Macici avait été envoyé à Odessa avec la mission précise de réinstaurer l’ordre dans les commandements militaires touchés par la panique à la suite de l’attentat, organisé par les « partisans » alliés avec l’armée soviétique, contre le commandement roumain. Le Procès a eu lieu au Tribunal du Peuple, l’accusateur public chef étant Avram Bunaciu. Malgré les preuves d’innocence présentées dans son plaidoyer, le général Macici a été condamné à mort (sentence du 1/23 mai 1945), condamnation commutée après l’intervention du roi Michel en prison à vie. Le général Macici a été la première victime de la politique de décapitation de l’armée roumaine. Il a été détenu aux pénitenciers Jilava, Dumbraveni et Aiud (tenu en isolement, en « Zarca », la plupart du temps).

Un de ses camarades de détention de Aiud se souvient du soir glacial d’hiver quand le général Macici a été sortie de la cellule, obligé de prendre un bain de vapeur, et puis enfermé, tout nu, jusqu’au lendemain, dans une autre cellule qui n’avait pas de fenêtres. Une autre scène d’une grande cruauté a été évoquée par l’épouse du général. A Aiud, à l’occasion de la dernière visite où sa femme et son enfant l’ont vu en vie, quand la prison a rendu à la famille du général ses habits militaires, le directeur du pénitencier a frappé à la tête, d’un coup de botte, le fils du détenu, sans aucune raison sensible. L’enfant est tombé et le général a riposté avec véhémence et c’est ainsi qu’a pris fin sa dernière rencontre avec sa famille. Il est mort le 15 juin 1950, à cause du régime inhumain de détention auquel il a été soumis. Il a été enterré dans le cimetière du pénitencier Aiud. Sept ans après, sa femme et son fils ont appris que le cimetière allait être désaffecté. Ils s’y sont rendus et ils ont réussi à déterrer sa dépouille en cachette, à ramasser ses os dans une taie d’oreiller qu’ils ont portée à Bucarest. Ici, un ami bienveillant les a déposés, en grand secret, dans le caveau de sa famille, au cimetière Bellu de Bucarest. Les dépouilles du brave général y sont restées, en clandestinité et sans aucune croix protectrice, jusqu’en 1992 quand sa famille a obtenu l’autorisation de les inhumer  dans une tombe du cimetière militaire.

En 1984, le général Macici est mentionné dans le dictionnaire Barbati ai datoriei[1] (Editura Militara). On a relaté dans la presse, après 1989, que, dans l’un des bureaux de l’Institut d’Histoire, Avram Bunaciu, qui feuilletait ce dictionnaire, aurait eu ce commentaire : « Soit le général Macici est un criminel de guerre, et dans ce cas il n’a pas sa place dans ce dictionnaire, soit il est un héros et alors ce sera moi qui irais en prison ». Le général Macici n’était pas un criminel de guerre, mais il faut dire aussi que A. Bunaciu n’est pas allé en prison pour autant.

 

MACEDONEANU, Vasile. Un détenu politique qui portait ce nom travaillait dans l’équipe d’intervention sanitaire du pénitencier Gherla. Il était chargé d’enregistrer les cas de décès. Le docteur Viorel Barbulescu lui aurait demandé de ne plus consigner des « causes naturelles de décès » sur les certificats des détenus morts après avoir été battus  avec bestialité. Sa réplique aurait été : « chaque homme meurt de maladie du cœur ».

 

MACOVEI, Alexandru Al. Né dans la commune Bucium Nuntari - Alba. Petit-fils de Stefan Cicio Pop. Partisan du groupe Dabija, avec ses frères, Nicolae, Traian et Viorel. Une nuit de l’année 1949, quand il revenait au village chercher sa mère et son enfant pour les amener à un autre endroit, il a été surpris par deux miliciens. Ces deux-là ont ouvert le feu (à travers la pôrte de la maison) mais il a réussi à les tuer. Il a été capturé et fusillé à Masca en 1951. Plusieurs jours après sa femme réussit à trouver son corps et à l’enterrer dans le cimetière de la commune Lupsa. A part les quatre frères, deux sœurs de la même famille ont été arrêtées (Eugenia et Tereza), de même qu’un neveu (Titus Onea, exécuté à Sibiu) (v. MACOVEI Nicolae Al. si MACOVEI Traian Al.).

 

MACOVEI, Anania I. Du villageb Balinesti - Suceava. Conservateur du musée de l’église communale, fondée par le boyard Tautu. Avec son fils, Marcu, il se fait arrêter pour avoir tenu , dans ses conversations, des propos hostiles à l’égard de la collectivisation de l’agriculture. Condamnés tous les deux à la prison. Détention au pénitencier Gherla.

 

MACOVEI, Anton. Du département de Vrancea. Paysan. Participant à la réunion qui a organisé la révolte du 23 juillet 1950 (village Vranita). Arrêté. Torturé pendant l’enquête qui a eu lieu au siège de la Securitate de Galati. Condamné à la prison (sentence 955/12 juillet 1951). Détenu, entre autres, au pénitencier Gherla.

 

MACOVEI, Antonie. De Bucovina (commune Balinesti). Réfugié par la suite en Roumanie. Arrêté . Condamné à la prison pour avoir comploté contre l’ordre social. Avec son fils, Mircea, qui était étudiant à Iassy, il se fait arrêter en 1948.

 

MACOVEI, Augustin. De Vrancea. Paysan. Arrêté en août 1950 pour avoir favorisé les paysans participants à la révolte du 23 juillet 1950. Torturé pendant l’enquête qui a eu lieu au siège de la Securitate de Galati.

 

MACOVEI, Aurel. Diacre. Arrêté en 1959 pour avoir tenu des propos hostiles au sujet de la collectivisation. Condamné à 4 ans de prison. Détenu aux pénitenciers de Suceava, Jilava, Aiud et Gherla.

 

MACOVEI, Aurelia. Née le 29 avril 1943, à Buzau. Déporté en 1951 avec ses parents au Baragan, où ils auront le domicile forcé pendant un an et dix mois.

 

MACOVEI, Axenia. Du département de Arad. Arrêtée.

 

MACOVEI, Constantin. De Iassy. Etudiant. Arrêté au cours de l’été 1948. Enquêté à la Securitate de Iassy et de Suceava. Condamné à la prison par le Tribunal Militaire de Suceava. Détenu aux pénitenciers de Iassy, Suceava et Pitesti (où il subit un traitement de « rééducation »).

 

MACOVEI, Constantin. Du village Tabara, commune Bivolari - Iassy. Paysan. Fusillé par les gardes soviétiques de la frontière pendant qu’il était en train de pêcher au bord du Prut.

 

MACOVEI, Constantin Titel. Arrêté. Condamné à la prison en 1949. Détenu au pénitencier Jilava et au goulag Peninsula . Il est mort au lendemain de la libération, à cause des maladies déclenchées par le régime d’extermination auquel il avait été soumis pendant sa détention.

 

MACOVEI, Cornel. De Brasov  Paysan. Arrêté pour sa relation de parenté avec Horia Sima. Condamné à la prison. Il était, en 1952, détenu au pénitencier Aiud.

 

MACOVEI, Dumitru. Etudiant de la Faculté de Médecine de Iassy. Membre d’une organisation anticommuniste qui se préparait pour l’intervention dans le cas d’un conflit entre les Russes et les Américains. L’organisation se structurait dans des groupes de quatre personnes avec un dirigeant, chaque personnne ayant à son tour le devoir de former, en tant que dirigeant, un nouveau groupe de quatre membres et ainsi de suite). D. Macovei est arrêté avec d’autres camarades, leur groupe étant connu sous le nom de « plusisti » . Il fut condamné à 6 ans de prison (sentence 410/2 avril 1949).

 

MACOVEI, Ecaterina (Catherina). Epouse du ministre Ion Macovei (mort au pénitencier Sighet, en octobre 1950). Arrêtée le 15 avril 1952, dans la rue, à son  retour du marché (on ne lui permet même pas d’emporter des habits de change). Son arrestation est « motivée » par le fait qu’elle est la femme d’un ancien dignitaire. Ellle effectuera sa peine de  travail forcé à Ghencea, Popesti-Leordeni, Pipera, la ferme Rosia et Dumbraveni. A sa libération, le 19 avril 1954, on lui annonce la mort de son époux.

 

MACOVEI, Eftimie. Etudiant de la Faculté de Médecine. Arrêté le 8 novembre 1945, pendant qu’il participait à la manifestation pro monarchiste de la Place du Palais. Arrêté une deuxième fois en 1949. Condamné à 2 ans de prison. Détenu au pénitencier Jilava.

 

MACOVEI, Feodora E. Née en 1884. De Bessarabie (Japca - Camenca).Déportée en 1949.

 

MACOVEI, Gheorghe. Partisan, membre du groupe de Bucovina coordonné par George Motrescu. Il a participé aux réunions qui avaient lieu chez Dragomir Mihalache et Teodor Tironeac. Arrêté en février 1959. Torturé pendant l’enquête au siège de la >Securitate de Suceava et Iasi. Jugement reçu en groupe (« lot ») : le groupe dont il fait partie compte entre autres Dragomir Mihalache, Petre Poenaru, Teodor Tironeac. Condamné (sentence 428/22 juillet 1959)  à la prison par le Tribunal Militaire de Iassy (mais le procès a lieu à Botosani). Détenu au pénitencier Gherla et aux camps du Danube.


MACOVEI, Ion.

  De Bucarest. Adjudant dans la flotte aérienne de Buzau. Membre du Parti National Paysan (PNT). Arrêté le 15 août 1949. Condamné à la prison. Détenu aux pénitenciers de Buzau, Rimnicu Sarat,Galati, Ploiesti, Jilava, Dumbraveni, Gherla, Birlad, Caransebes, Oradea, Cluj et Aiud. Au terme de sa détention, il aura le domicile obligatoire dans le village Latesti (Bordusani - Ialomita).

 

MACOVEI, Ion. De Brasov. Commerçant. Arrêté le 15 mai 1948.Torturé pendant l’enquête au siège de la Securitate de Brasov et de Codlea. Procès de groupe : il fait partie du « lot » Radu Sutu. Condamné à la prison par le Tribunal Militaire de Brasov. Il effectue une partie de sa détention dans les pénitenciers Codlea et Gherla.

 

MACOVEI, Ion

. Né le 25 août 1885 à Nereju - Vrancea Ingénieur (diplômé d’un Institut Polytechnique allemand). Directeur Général des Voies Ferrées Roumaines (CFR) à partir de 1936, ministre des travaux publics et des communications, à partir du 30 mai 1940 à la place de Grigore Gafencu qui avait donné sa démission en signe de proteste contre la perte de la Bessarabie et de la Bucovina de Nord. Arrêté le 5 mai 1950.

Mort dans le pénitencier Sighet le 12 octobre 1950. Son épouse, Ecaterina, sera arrêtée en 1952 en tant que parent d’un ancien dignitaire.

 

MACOVEI, Ion (connu, dans certains documents, avec le nom Macavei Ion). Partisan du groupe Nicolae Dabija. Il réussit à s’enfuir de l’embuscade du 2 mars 1949 et il se cache, un certain temps, chez Nicolae Bar, du village VIrtop, de la commune Rosia Montana - Alba. Arrêté et fusillé un an et demi après.

 

MACOVEI, Ion (nom d’usage Marculescu). Parachuté sur le territoire roumain avec le groupe Ovidiu Gaina, en 1945. Arrêté le 17 août 1945, à la suite de l’incendie de la cabane de Argestru. Disparu.

MACOVEI, Ion (surnommé Mortu).

Né en 1922. De Vrancea. Arrêté le 20 août 1950 pour avoir pris part à la rébellion des paysans de Vrancea. Condamné à 15 ans de prison. Détenu aux pénitenciers de Covasna, Brasov, Focsani et Galati.

 

MACOVEI, Ion S. Né en 1884. De Bessarabie (village Hirtop, commune Scumpia - Falesti). Membre d’un parti historique. Déporté, avec sa femme, Iulia, en 1949.

 

MACOVEI, Iulia. Née en 1883. V. MACOVEI Ion S.

 

MACOVEI, Ludmila M. Née en 1927. V. MACOVEI Mihail I.

 

MACOVEI, Marcu A. V. MACOVEI, Anania I.

 

MACOVEI, Mihai. De Brasov. Ouvrier. Arrêté pour avoir pris part à la rébellion ouvrière du 15 novembre 1987. Torturé pendant l’enquête. Domicile  forcé à Dorohoi - Botosani.

 

MACOVEI, Mihail I.  De Bessarabie (commune Mihailesti - Briceni). Membre du Paarti National Libéral, maire de commune. Arrêté en 1941. Déporté, avec sa femme ( Parascovia) et ses enfants (Mitrofan et Ludmila) aux goulags sibériens, peu de temps avant l’entrée des troupes roumaines en Bessarabie. Sa famille a été réhabilitée en 1990.

 

MACOVEI, Mircea A. Né à Balinesti, en Bucovina. Réfugié en Roumanie. Etudiant à Iassy. Arrêté en 1948. Enquêté par la Securitate de Suceava. Condamné à la prison par le Tribunal Militaire de Iassy, en 1949. Détenu aux pénitenciers de Suceava et Pitesti, torturé dans la chambre numéro 2 par les « rééduqués » Titus Leonida, Cornel Pop, Mihai Danila et autres.

 

MACOVEI, Mitrofan M. Né en 1919. V. MACOVEI Mihail I.

 

MACOVEI, Nicolae. De Bacau. Poursuivi par la Securitate . Arrêté et tué.

 

MACOVEI, Nicolae Al. Né en 1902 dans le village Bucium-Nuntari, commune de Bucium - Alba. Petit-fils du dirigeant transylvain Stefan Cicio Pop. Diplômé de la Faculté de Droit. Employé de la Police Secrète du régime qui précède l’accès au pouvoir des communistes, il est chargé de suivre l’activité de Ana Pauker et de Constantin Craciun. A la retraite, en 1945, il rentre dans la commune natale. En 1948, l’activiste communiste de la commune (Jurj) signale à la Securitate son attitude anticommuniste.Poursuivi, il réussit à s’échapper en se réfugiant à la montagne, accompagné par ses frères (Alexandru, Traian et Viorel). Tous les quatre ils rejoignent le groupe des partisans dirigés par Nicolae Dabija. Le 2 mars 1949, le partisan Traian Ihut, trahi par le maire de la commune Gardea, Augustin Rastea, est arrêté par la Securitate et, sous la torture, dévoile l’endroit où se cache le groupe de Dabija. Une partie des combattants sont arrêtés, d’autres, parmi lesquels Nicolae Macovei, réussissent à échapper. Nicolae Macovei va se cacher à Bucarest. Dépisté par la Securitate en 1952, il est surpris chez lui et fusillé avec sa fillette en âge de 4 ans (qu’il tenait dans ses bras. Leurs corps seront incinérés au crématoire V. MACOVEI Alexandru Al, MACOVEI Traian Al et MACOVEI Viorel Al.

 

MACOVEI, Nicolae N. Né le 9 février 1899 à Robeasca - Buzau. Torturé pendant l’enquête menée par la Securitate de Ploiesti. Condamné à la prison  pour avoir fait de la propagande anticommuniste. Mort en prison, le 4 novembre 1963.

 

MACOVEI, Octavian. Propriétaire d’une mine des montagnes Apuseni. Arrêté par la Securitate en 1958. Tué au cours de l’enquête.

 

MACOVEI, Ovidiu. De Bucarest. Elève du lycée « Gheorghe Sincai ». Arrêté le 8 novembre 1945 au cours de la manifestation pro monarchiste à laquelle il participait dans la Place du Palais Royal.

 

 

 

 

 


 

 



[1] Hommes du devoir.

[2] Le mort.